lundi 28 juillet 2008

Je ne sais pas par où commencer.
Cela n'a en fait jamais cessé.

Quel mot contient le Vent ?

...

Je suis tous les jours dans la rue, j'observe "les gens". Un forain voit défiler la procession silencieuse des "tout tristes" (les touristes), je pense souvent à un troupeau, mais déjà abattu. Le dépit se lit sur les visages : le mirage de la consommation insouciante s'est évanoui, il faut tout compter, abolir le "superflu" (la beauté par exemple), et le temps aussi n'a jamais été aussi compté. Bref, il leur tarde peut-être déjà de rentrer "chez eux", où il y a la télé.
Ils voudraient bien consommer plus, mais leur "pouvoir d'achat" est stérile. Le seul espoir qu'on leur propose est de travailler plus, à la "rentrée", les vacances sont juste une "promenade" ("Tout détenu doit pouvoir effectuer une promenade"), la joie est rare. Je n'incrimine personne, et bien que la situation soit lamentable, je suis d'accord avec le commun de mes concitoyens, "ça va empirer".

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