jeudi 14 août 2008

Le berceau et le sein



Malgré toutes tes aversions, fais-toi Amour de tous les hommes, sens profond du prochain que tu abrites en toi ; quelles ques soient ses surprenantes ou répugnantes façons, sans parler de la bêtise qui nous divise, dont salivent les sifflements mis en mots, - cherche et trouve ce qui en vous se ressemble, parce qu’une fois reconnu, cela aussi s’assemble - te voilà frère !
La Terre, quoi qu’on en dise, a besoin uniquement d’Amour. Mais ce besoin a tant crié, hurlé dans les siècles - que même l’écho s’en est tu.
En ce silence comme une cathédrale, accueille en toi comme une joie le berceau et le sein.

lundi 28 juillet 2008

Je ne sais pas par où commencer.
Cela n'a en fait jamais cessé.

Quel mot contient le Vent ?

...

Je suis tous les jours dans la rue, j'observe "les gens". Un forain voit défiler la procession silencieuse des "tout tristes" (les touristes), je pense souvent à un troupeau, mais déjà abattu. Le dépit se lit sur les visages : le mirage de la consommation insouciante s'est évanoui, il faut tout compter, abolir le "superflu" (la beauté par exemple), et le temps aussi n'a jamais été aussi compté. Bref, il leur tarde peut-être déjà de rentrer "chez eux", où il y a la télé.
Ils voudraient bien consommer plus, mais leur "pouvoir d'achat" est stérile. Le seul espoir qu'on leur propose est de travailler plus, à la "rentrée", les vacances sont juste une "promenade" ("Tout détenu doit pouvoir effectuer une promenade"), la joie est rare. Je n'incrimine personne, et bien que la situation soit lamentable, je suis d'accord avec le commun de mes concitoyens, "ça va empirer".